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Où en est le marché de l’immobilier d’habitation sur notre secteur ?

Où en est le marché de l’immobilier d’habitation sur notre secteur ?

Nous avons connu une augmentation significative des prix de l’immobilier sur notre COMMUNAUTE DE COMMUNES (+ 20% ) depuis le début de la crise sanitaire.
Comme à RENNES, et quelles que soient les Communes, le prix du marché est à la hausse. Mais cette hausse semble cependant se stabiliser en cette rentrée.
On observe aussi un léger différentiel entre l’ancien et le contemporain : une plus forte demande a été enregistrée pour des maisons anciennes voire isolées, que par le passé.

En tant que notaires, nous alimentons le fichier national dédié (PERVAL), en rapportant toutes les opérations de ventes ou de cessions de biens immobiliers d’habitation. Ce fichier est examiné attentivement par l’Etat. Il ressort des analyses nationales que la Bretagne est l’une des régions à avoir profité de cette hausse (+ 6,5% France entière).

Cette hausse est-elle conjoncturelle ?

La crise COVID explique en partie l’engouement de citadins pour nos Communes plus rurales, ou pour des biens plus spacieux à RENNES.

  • certains français « ont franchi le pas » pendant la crise pour basculer sur un mode de vie plus « vert »
  • le phénomène du télétravail – couplé avec la proximité du TGV et de la 4 voies - a permis de pérenniser ce nouveau mode de vie pour les actifs
  • beaucoup de propriétaires se sont concentrés sur leur lieu de vie pour l’améliorer, vendre pour racheter plus grand sur le même secteur géographique
  • « la pierre » est une « valeur refuge » d’avant la crise, qui s’est renforcée pendant la crise et qui a attiré de nombreux investisseurs dans le secteur de l’habitat.

Pour autant, il est impossible aujourd’hui de prévoir de façon certaine l’évolution du marché en sortie de cette crise sanitaire.
Trop de données multifactorielles et pas seulement locales ou nationales, sont inconnues et auront des impacts.
Et le moment n’est pas encore arrivé : nous ne sommes pas encore parvenus au terme de la crise sanitaire qui n’est pas une crise économique stricto sensu.

Ce qui change pour les prochains mois

  • la rareté des biens à vendre : le marché, déjà « tendu » ne s’est pas assoupli sur certaines demandes : petits logements, maisons. Seuls, quelques biens très haut de gamme trouvent moins rapidement acquéreurs
  • les conditions d’obtention des prêts : les taux restent bas mais les établissements bancaires requièrent des apports personnels plus importants (de l’ordre de 10 à 30%) et des garanties plus coûteuses sur les biens (privilèges de prêteurs de deniers (PPD) et hypothèques)
  • l’augmentation du prix des travaux : les artisans – quels que soient leurs domaines d’activité - sont débordés et ont du mal à s’approvisionner en matériaux dont le prix a aussi augmenté.
  • l’arrêt pendant la crise sanitaire des travaux de construction de logements neufs a repris depuis le 11 mai.

POINT D’ATTENTION

Actuellement chaque projet immobilier d’acquisition requiert une attention plus approfondie de la part des acquéreurs.
Faites-vous accompagner par votre notaire et vos négociateurs.