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Le NOTAIRE = l’Homme/la Femme du TEMPS LONG Dans un monde du temps rapide

Le NOTAIRE = l’Homme/la Femme du TEMPS LONG Dans un monde du temps rapide

Il est loin le temps où l’acte notarié portait si bien son nom de « minute ».
Même si, dans notre jargon, l’acte que nous signons avec vous, s’appelle toujours ainsi, la réalité du métier a bien changé.

D’où vient ce terme de « minute » ?

Parce que le notaire écrivait ses actes – à la plume - en abrégé, c’est à dire très rapidement, devant ses clients. C’était la « minute ».
Les clients du notaire, qui ne savaient pas toujours écrire, allaient vite pour mettre de leur « top là » par écrit.
Les « minutes » étaient recopiés plus complètement par les clercs qui prenaient beaucoup de temps pour cela.

Aujourd’hui c’est plutôt l’inverse :

Les processus de décision de nos clients se sont allongés : ils peuvent parfois être courts mais sont généralement plutôt longs.

  • Ex : entre le moment où l’on a envie de donner un bien et le moment où l’on « signe » une donation, il peut se passer de longues semaines, de longs mois, voire des années.
  • Ex : entre le moment où l’on a envie d’acheter un bien et le moment où l’on « passe à la signature », de même.
  • Ex : entre le moment où l’on pense être d’accord dans un partage, dans un divorce, et le moment où l’on « signe l’acte », cela peut prendre des temps variables, souvent longs car on s’aperçoit « en cours de route » de solutions à adapter etc…
  • Ex : entre le moment où l’on pense à un PACS, un contrat de mariage, un testament, … et le moment où on « y va », il peut se passer un « certain temps » ;

Par contre, une fois la décision prise, vous -nos clients- aimeriez signer « du jour au lendemain ».

Mais le notaire doit alors procéder par étapes pour réaliser les actes à signer :

  • s’assurer que vous savez à quoi vous vous engagez
  • s’assurer de votre bon choix pour le court, moyen et long terme

Puis les clercs prennent le relai pour :

  • réunir les pièces - de plus en plus nombreuses - pour constituer le dossier, voire les réactualiser
  • rédiger des actes de plus en plus complexes du fait de l’inflation juridique (= de plus en plus de dispositions/réglementations à formuler et à prendre en compte dans l’acte) sous notre contrôle.

Vient alors seulement le temps de la signature sur des emplois du temps contraints.

Ce temps LONG, qui peut paraître anachronique dans un monde où tout va vite, est en réalité un temps bienvenu pour la sécurité de toutes les parties :

  • sécurité humaine du respect de la volonté de chacun
  • sécurité de la véracité juridique
  • sécurité de l’acte authentique intrinsèque du notaire qui a la vertu d’être difficilement attaquable après signature (force de loi entre les parties).

Le notaire est l’Homme/la Femme qui travaille « sur-mesure » avec l’humain et le juridique.

Nous savons bien que certains d’entre vous n’en attendent pas autant, et qu’ils préfèreraient parfois des actes plus courts, moins denses, moins « sûrs » au profit d’actes plus rapides.

Mais notre savoir-faire, allié à notre statut d’officier public et ministériel, nous interdisent d’aller « SI VITE » : votre responsabilité, comme la nôtre, se verraient engagées, et les recours postérieurs seraient facteurs d’insécurité juridique.
Autrement dit : le temps gagné d’un côté serait bien vite reperdu de l’autre, et beaucoup plus coûteux.

Les côtés positifs du TEMPS LONG

  • Malgré son caractère un peu contraignant voire frustrant, il est la rançon de votre tranquillité durable : une denrée rare dans un monde où tout est fluctuant et stressant.
  • Ce temps long n’empêche pas la réactivité : nous nous adaptons aux changements dans les contrats, nous apportons des solutions techniques de dernière minute etc…
  • Ce temps long permet de ne pas encourir de procès : « mieux vaut un mauvais acte qu’un bon procès » dit le dicton …
    Dans le cas de l’acte notarié c’est un « bon acte » qui « évite un long procès ».
  • Ce temps long permet la conservation des actes et des données que vous pouvez retrouver facilement
  • Le notaire conserve d’ailleurs vos actes pendant 100 ans (75 ans en Ille et Vilaine) avant de les transmettre aux archives départementales où ils sont conservés des siècles : une mémoire personnelle et collective bien précieuse.

Du « all included » pour le même prix en quelque sorte …
Tout cela vaut bien le temps d’attendre un peu, non ?